Image from Coce

Tomber de tout son corps [Texte imprimé] : philosophie de Bernanos / Philippe Richard

Main Author: Richard, Philippe, 1981-...., AuteurLanguage: français.Country: France.Publication: Paris : Hermann, impr. 2017Manufacture: 91-Courtaboeuf : Impr. CogetefiDescription: 1 vol. (198 p.) ; 23 cmISBN: 9782705694272.Series: De visuDewey: 843.912 (critique), 23Classification: 800Abstract: Si la souffrance semble être l'existential majeur qui domine l'œuvre de Bernanos, c'est parce qu'elle permet la révélation d'une expérience fondamentale : l'homme habite le monde parce qu'il y tombe. Dans cette chaotisation de l'espace et du temps qu'est la chute se dit en effet la constitution même de l'être comme corps. Ainsi l'écrivain ne nous donne-t-il à voir l'écroulement que pour nous conduire aussi à le vivre comme dimension de l'être-là de ce que nous sommes – non pas en luttant contre lui, mais en nous laissant rouler en lui comme en une vague. Nul n'a son corps. Nul n'est son corps. C'est à se tenir à la frontière, ou à accepter de tomber sans trop immédiatement se relever, que la philosophie pourra donc sans doute repenser le sens de l'inhabitation du corps, voire de l'inhabitation de l'homme même par Dieu..Subject - Personal Name: Bernanos Georges -- Philosophie
Holdings
Item type Current library Call number Status Barcode
Book Bibliothèque Tamil Général Stacks 843.912 (critique) (Browse shelf(Opens below)) Available 1106178

Bibliogr. p. 189-192. Index

Si la souffrance semble être l'existential majeur qui domine l'œuvre de Bernanos, c'est parce qu'elle permet la révélation d'une expérience fondamentale : l'homme habite le monde parce qu'il y tombe. Dans cette chaotisation de l'espace et du temps qu'est la chute se dit en effet la constitution même de l'être comme corps. Ainsi l'écrivain ne nous donne-t-il à voir l'écroulement que pour nous conduire aussi à le vivre comme dimension de l'être-là de ce que nous sommes – non pas en luttant contre lui, mais en nous laissant rouler en lui comme en une vague. Nul n'a son corps. Nul n'est son corps. C'est à se tenir à la frontière, ou à accepter de tomber sans trop immédiatement se relever, que la philosophie pourra donc sans doute repenser le sens de l'inhabitation du corps, voire de l'inhabitation de l'homme même par Dieu. éditeur

There are no comments on this title.

to post a comment.
Version 24.11.02