Paroles d'amour, Tome 2 [Texte imprimé] / Marie-Ange Aby Souratié
Set Level: 45486133, Paroles d'amour, 2Language: français.Country: France.Publication: [Champigny-sur-Marne] : les Éditions Aby Souratié, DL 2017Manufacture: 13-Aix-en-Provence : Impr. DFS+Description: 1 vol. (180 p.) ; 20 cmISBN: 9782956196907.Classification: 920Abstract: Les EFFETS de L'immigration : J'avais le coeur rempli de bonheur lorsque je retrouvais mes enfants pendant les périodes de vacances, et en miettes au moment de se séparer. Je me souviens une fois avoir assisté aux pleurs de Fred à l'aéroport lors de mon départ pour la France en 2003. J'étais paralysée et ne tenais plus sur mes jambes, je me suis assise par terre sur le sol devant les marches de l'entrée du bâtiment de l'aéroport, perdue, déboussolée, jamais je n'ai ressenti un tel sentiment de désespoir, je tremblais comme une feuille, je ne trouvais plus de mots et ne savais que faire. Je le regardais s'éloigner en scooter, il pleurait comme un petit enfant comme si on venait de lui annoncer mon décès, j'avais froid, je transpirais, mon estomac me faisait mal comme si on le découpait, j'étais prête à renoncer au départ et tout abandonner derrière moi en France, c'était terrible. Alors que je venais de supporter les regards éplorés de son frère et de sa sœur en quittant la maison, mon coeur pris dans ce tourbillon d'amour impossible, accessible et en même temps inaccessible, voilà que le destin s'en mêlait en m'imposant un choix douloureux et déchirant..Item type | Current library | Status | Barcode | |
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Book | Bibliothèque Tamil Général Stacks | Available | 1106223 |
Les EFFETS de L'immigration : J'avais le coeur rempli de bonheur lorsque je retrouvais mes enfants pendant les périodes de vacances, et en miettes au moment de se séparer. Je me souviens une fois avoir assisté aux pleurs de Fred à l'aéroport lors de mon départ pour la France en 2003. J'étais paralysée et ne tenais plus sur mes jambes, je me suis assise par terre sur le sol devant les marches de l'entrée du bâtiment de l'aéroport, perdue, déboussolée, jamais je n'ai ressenti un tel sentiment de désespoir, je tremblais comme une feuille, je ne trouvais plus de mots et ne savais que faire. Je le regardais s'éloigner en scooter, il pleurait comme un petit enfant comme si on venait de lui annoncer mon décès, j'avais froid, je transpirais, mon estomac me faisait mal comme si on le découpait, j'étais prête à renoncer au départ et tout abandonner derrière moi en France, c'était terrible. Alors que je venais de supporter les regards éplorés de son frère et de sa sœur en quittant la maison, mon coeur pris dans ce tourbillon d'amour impossible, accessible et en même temps inaccessible, voilà que le destin s'en mêlait en m'imposant un choix douloureux et déchirant. éditeur
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