L'ombre d'octobre [Texte imprimé] : la Révolution russe et le spectre des soviets / Pierre Dardot et Christian Laval
Language: français.Country: Canada.Publication: Montréal (Québec) : Lux éditeur, DL 2017Distribution: [Arles] : Harmonia mundiManufacture: 27-Mesnil-sur-l'Estrée : Impr. CPI Firmin-DidotDescription: 1 vol. (294 p.) ; 19 cmISBN: 9782895962670.Series: HumanitésDewey: 947.084 1, 23 ; 320.532 0947, 23Classification: 940Abstract: Le mythe bolchevik est épuisé. Seuls de sinistres régimes et quelques sectes, accrochés aux emblèmes, rituels et formules desséchées, continuent aujourd'hui d'en faire une référence identitaire. À quoi bon alors en parler encore ? Le refoulement de cette histoire risquerait de nous aveugler sur la persistance de pratiques directement héritées du bolchevisme : verticalisme ouvert ou occulte au profit d'un leader, culte de l'État-nation, obsession de la prise du pouvoir par l'insurrection, refus de la démocratie et de l'autonomie des formes d'auto-organisation, autant d'éléments qui forment ce qu'il faut appeler « l'ombre d'Octobre ». La prise du pouvoir par les bolcheviks a été une catastrophe pour le mouvement ouvrier et pour l'histoire même de l'émancipation. Elle doit être mieux comprise dans sa logique profonde. Du Parti souverain à l'État national, il y a en effet continuité : le bolchevisme a été la culmination fanatique et délirante de la doctrine occidentale de la souveraineté de l'État. Tournant le dos à ce communisme d'État, une politique du commun s'invente aujourd'hui qui renoue avec d'autres expériences révolutionnaires et met en œuvre le principe démocratique de l'autogouvernement..Subject - Topical Name: Communisme -- URSS Subject - Geographical Name: URSS -- 1917-1921 (Révolution)Item type | Current library | Call number | Status | Barcode | |
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Book | Bibliothèque Tamil Général Stacks | 947.084 1 (Browse shelf(Opens below)) | Available | 1122445 |
Bibliogr. p. 285-291. Webliogr. p. 291
Le mythe bolchevik est épuisé. Seuls de sinistres régimes et quelques sectes, accrochés aux emblèmes, rituels et formules desséchées, continuent aujourd'hui d'en faire une référence identitaire. À quoi bon alors en parler encore ? Le refoulement de cette histoire risquerait de nous aveugler sur la persistance de pratiques directement héritées du bolchevisme : verticalisme ouvert ou occulte au profit d'un leader, culte de l'État-nation, obsession de la prise du pouvoir par l'insurrection, refus de la démocratie et de l'autonomie des formes d'auto-organisation, autant d'éléments qui forment ce qu'il faut appeler « l'ombre d'Octobre ». La prise du pouvoir par les bolcheviks a été une catastrophe pour le mouvement ouvrier et pour l'histoire même de l'émancipation. Elle doit être mieux comprise dans sa logique profonde. Du Parti souverain à l'État national, il y a en effet continuité : le bolchevisme a été la culmination fanatique et délirante de la doctrine occidentale de la souveraineté de l'État. Tournant le dos à ce communisme d'État, une politique du commun s'invente aujourd'hui qui renoue avec d'autres expériences révolutionnaires et met en œuvre le principe démocratique de l'autogouvernement. éditeur
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