Et la tête, alouette ? [Texte imprimé] : nouvelles / Zélie Legrain
Language: français.Country: France.Publication: Antraigues-sur-Volane : Kallima éditeur, impr. 2018Manufacture: 07-Antraigues-sur-Volane : Impr. KallimaDescription: 1 vol. (275 p.) ; 24 cmISBN: 9791095698098.Classification: 803Abstract: 18 NOUVELLES en 3 parties : Femmes sans tête, Hommes perdus, L'art de la fugue. Extrait "[…] Qu'est-ce qu'il a aujourd'hui ? D'habitude cet arrêt lui fait du bien, il boit son café, croque une pomme ou grignote un biscuit tout en marchant quand le temps le permet. Se dégourdir les jambes lui permet d'éviter de perdre une concentration rendue trop volatile par l'accumulation des kilomètres... Autant ne pas traîner davantage, reprendre la route, il écoutera un peu de musique. Luc jette son gobelet et quitte la station, habité par une sourde angoisse. Avant de démarrer il déclenche au hasard son lecteur, le morceau est déjà entamé, un jazz mélancolique dont les notes s'étirent. La circulation reste très fluide, la pureté du ciel réconfortante. Luc monte rapidement à 140, la voiture répond à tous ses désirs, il se détend. Les masses imposantes des montagnes se profilent déjà, la luminosité de l'air les rend moins menaçantes. L'autoroute prenait parfois des allures de nationale : impossible aux humains d'apprivoiser partout ce relief toumenté ! Voilà la fameuse descente, un véritable toboggan. Il a l'impression qu'il va s'envoler. Pourquoi ne pas continuer à rouler ainsi, jusqu'à plus soif ? Au bout de combien de temps Marie s'inquièterait-elle ? Et ses enfants ? […]".Item type | Current library | Status | Barcode | |
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Book | Bibliothèque Tamil Général Stacks | Available | 1127395 |
18 NOUVELLES en 3 parties : Femmes sans tête, Hommes perdus, L'art de la fugue. Extrait "[…] Qu'est-ce qu'il a aujourd'hui ? D'habitude cet arrêt lui fait du bien, il boit son café, croque une pomme ou grignote un biscuit tout en marchant quand le temps le permet. Se dégourdir les jambes lui permet d'éviter de perdre une concentration rendue trop volatile par l'accumulation des kilomètres... Autant ne pas traîner davantage, reprendre la route, il écoutera un peu de musique. Luc jette son gobelet et quitte la station, habité par une sourde angoisse. Avant de démarrer il déclenche au hasard son lecteur, le morceau est déjà entamé, un jazz mélancolique dont les notes s'étirent. La circulation reste très fluide, la pureté du ciel réconfortante. Luc monte rapidement à 140, la voiture répond à tous ses désirs, il se détend. Les masses imposantes des montagnes se profilent déjà, la luminosité de l'air les rend moins menaçantes. L'autoroute prenait parfois des allures de nationale : impossible aux humains d'apprivoiser partout ce relief toumenté ! Voilà la fameuse descente, un véritable toboggan. Il a l'impression qu'il va s'envoler. Pourquoi ne pas continuer à rouler ainsi, jusqu'à plus soif ? Au bout de combien de temps Marie s'inquièterait-elle ? Et ses enfants ? […]" éditeur
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