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Les mains de la mémoire [Texte imprimé] / photographies de Guy Gervais ; assistante, Annick Frenay ; texte de Bruno Vouters

Main Author: Gervais, Guy, 1954-...., IllustrateurSecondary Author: Vouters, Bruno, 1950-...., AuteurUniform Conventional Heading: Exposition, Bergues, Musée du Mont-de-Piété, 2018Language: français.Country: France.Publication: Aire-sur-la-Lys : Ateliergaleriéditions, DL 2018Manufacture: 62-Aire-sur-la-Lys : Impr. AteliergaleriéditionsDescription: 1 vol. (non paginé [66] p.) : ill. en coul. ; 22 x 24 cmISBN: 9782916601212.Dewey: 725.940 9442, 23Classification: 720Abstract: C'est toujours la lumière qui gagne… La catastrophe fige les cœurs, les esprits, les consciences. Le langage traditionnel de la perte prend le dessus sur des élaborations nouvelles. Au naufrage, faute de mieux, on oppose une reconstitution de ce qui l'a précédé. C'est une forme de retour à l'ordre plus qu'une projection vers un avenir différent. L'excès de souffrance réelle n'encourage pas l'imaginaire. Vous préférez Jeff Koons ? Tout ça pour dire qu'elles m'intéressent et me touchent, les photos de Guy Gervais. Renversant les perspectives, ouvrant des lignes de fuite, créant des rapprochements, elles poussent à voir autrement ces monuments qui, en raison de leur aspect massif et répétitif, de leur imagerie encombrante et figée, minérale et austère, définitive, repoussent le regard plus qu'ils ne l'attirent, puisque tout est déjà là, codifié, entériné, surplombé. En vérité, cela donne un étrange spectacle, car elle se dresse, cette grande carcasse de deux mètres, elle se plie, se déplace, se contorsionne, se recule, s'agenouille, s'allonge, se relève, se replie... Ils doivent être ravis de cette visite, les Poilus fatigués de poser d'un seul côté. Bruno Vouters.Subject - Topical Name: Guerre mondiale (1914-1918) -- Monuments -- France -- Nord (France) Subject - Form: Photographies

Publ. à l'occasion de l'exposition, Bergues, Musée du Mont-de-Piété, 12 mai-29 octobre 2018

C'est toujours la lumière qui gagne… La catastrophe fige les cœurs, les esprits, les consciences. Le langage traditionnel de la perte prend le dessus sur des élaborations nouvelles. Au naufrage, faute de mieux, on oppose une reconstitution de ce qui l'a précédé. C'est une forme de retour à l'ordre plus qu'une projection vers un avenir différent. L'excès de souffrance réelle n'encourage pas l'imaginaire. Vous préférez Jeff Koons ? Tout ça pour dire qu'elles m'intéressent et me touchent, les photos de Guy Gervais. Renversant les perspectives, ouvrant des lignes de fuite, créant des rapprochements, elles poussent à voir autrement ces monuments qui, en raison de leur aspect massif et répétitif, de leur imagerie encombrante et figée, minérale et austère, définitive, repoussent le regard plus qu'ils ne l'attirent, puisque tout est déjà là, codifié, entériné, surplombé. En vérité, cela donne un étrange spectacle, car elle se dresse, cette grande carcasse de deux mètres, elle se plie, se déplace, se contorsionne, se recule, s'agenouille, s'allonge, se relève, se replie... Ils doivent être ravis de cette visite, les Poilus fatigués de poser d'un seul côté. Bruno Vouters éditeur

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Version 24.11.02