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Lettres de Henri III, roi de France, Tome VIII, 1er janvier 1588-1er août 1589 [et] supplément général [Texte imprimé] / recueillies par Pierre Champion et Michel François ; publiées pour la Société de l'histoire de France, legs Pierre Champion, par Jacqueline Boucher

Set Level: 36592281, Lettres de Henri III, roi de France, 8Main Author: Henri, III, 1551-1589, roi de France, AuteurSecondary Author: Boucher, Jacqueline, 1930-...., Editeur;François, Michel, 1906-1981, Editeur;Champion, Pierre, 1880-1942, EditeurLanguage: français ; français moyen (1400-1600).Country: France.Publication: Paris : Société de l'histoire de France, 2018Manufacture: 80-Abbeville : Impr. PaillartDescription: 1 vol. (XXIV-481 p.) ; 24 cmISBN: 9782354071486.Dewey: 944.029 092, 23Classification: 920Abstract: Plus de huit cents lettres conservées couvrent les derniers dix-huit mois du règne de Henri III, l'une des périodes les plus tragiques de l'histoire de France. La huitième guerre de Religion s'étendait à tout le royaume, le souverain était chassé de Paris, l'État s'effondrait. L'exécution des Guise fut alors un coup de théâtre, suivi d'une volée de lettres où le roi n'invoquait ni la justice ni la vengeance, mais la légitime défense et la nécessité d'État. Ses derniers mois virent des changements prodigieux : renvoi de l'équipe ministérielle pour former un entourage d'antiligueurs ouverts à la semi-tolérance de fait; réconciliation avec le roi de Navarre, alors que le problème de la succession avait envenimé les conflits depuis une décennie; enfin mise en campagne de la plus forte armée qu'il eût jamais commandée, malgré l'épuisement des finances, par l'appel à la noblesse et par la persuasion diplomatique auprès des Suisses et du grand-duc de Toscane. En 1589, lorsque Jacques Clément lui ôta la vie, Henri III n'avait jamais été aussi près de redresser l'État. Son principal échec, malgré l'attachement au catholicisme que manifestent ses lettres officielles et intimes, jusqu'à la dernière, est à chercher dans les relations avec le Saint-Siège, qui ne pardonna ni l'exécution d'un cardinal ni l'ouverture aux réformés. Les lettres les plus familières montrent enfin une personnalité sentimentale, rare au XVIe siècle. Le dernier Valois, incompris de ses contemporains, a prêté le flanc à la propagande contre son caractère et ses actions. C'est ce qui a rendu possible son assassinat et a brouillé son souvenir jusqu'à nos jours. À cet ensemble s'ajoutent plus de trois cents missives complétant les précédents volumes ou de date incertaine, portant le total de l'édition à plus de 8400 lettres..Subject - Topical Name: Politique et gouvernement -- France -- 1562-1598 -- Sources Subject - Geographical Name: France -- 1574-1589 (Henri III) -- Sources Subject - Form: Correspondance

Textes en français moyen et moderne

Index

Plus de huit cents lettres conservées couvrent les derniers dix-huit mois du règne de Henri III, l'une des périodes les plus tragiques de l'histoire de France. La huitième guerre de Religion s'étendait à tout le royaume, le souverain était chassé de Paris, l'État s'effondrait. L'exécution des Guise fut alors un coup de théâtre, suivi d'une volée de lettres où le roi n'invoquait ni la justice ni la vengeance, mais la légitime défense et la nécessité d'État. Ses derniers mois virent des changements prodigieux : renvoi de l'équipe ministérielle pour former un entourage d'antiligueurs ouverts à la semi-tolérance de fait; réconciliation avec le roi de Navarre, alors que le problème de la succession avait envenimé les conflits depuis une décennie; enfin mise en campagne de la plus forte armée qu'il eût jamais commandée, malgré l'épuisement des finances, par l'appel à la noblesse et par la persuasion diplomatique auprès des Suisses et du grand-duc de Toscane. En 1589, lorsque Jacques Clément lui ôta la vie, Henri III n'avait jamais été aussi près de redresser l'État. Son principal échec, malgré l'attachement au catholicisme que manifestent ses lettres officielles et intimes, jusqu'à la dernière, est à chercher dans les relations avec le Saint-Siège, qui ne pardonna ni l'exécution d'un cardinal ni l'ouverture aux réformés. Les lettres les plus familières montrent enfin une personnalité sentimentale, rare au XVIe siècle. Le dernier Valois, incompris de ses contemporains, a prêté le flanc à la propagande contre son caractère et ses actions. C'est ce qui a rendu possible son assassinat et a brouillé son souvenir jusqu'à nos jours. À cet ensemble s'ajoutent plus de trois cents missives complétant les précédents volumes ou de date incertaine, portant le total de l'édition à plus de 8400 lettres. éditeur

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Version 24.11.02