Bibliogr. p. 219

De tout temps, l'homme a imposé à l'animal un rapport de domination ; ce n'est que depuis peu que des associations réagissent contre cette situation en menant des actions dans les élevages et les abattoirs, en luttant pour la survie des espèces sauvages, pour la sauvegarde de la faune marine, en combattant la chasse, la corrida et toute autre forme d'esclavage… Cependant, notre société fonde toujours sa relation à l'animal sur la maltraitance. L'homme, persuadé de sa supériorité, continue à asservir les autres êtres vivants, quand il ne les considère pas comme nuisibles. Le statut de l'animal n'a pas beaucoup évolué et n'a jamais été clairement défini. Logés, nourris, parfois même déguisés et exhibés, les animaux ont ainsi perdu ce qu'ils avaient de plus cher : leur liberté. Qu'ils soient animaux domestiques, pensionnaires de zoos ou d'animaleries, artistes de cirque, ils sont bien souvent des cobayes, des marchandises, des objets et, pire encore, des biens consommables à volonté. C'est un véritable état des lieux, un vibrant plaidoyer pour le respect de la biodiversité et pour une consommation responsable que nous propose cet ouvrage. Hommes et bêtes, domestiquées et sauvages, doivent vivre ensemble. Il en va de notre survie : ne pas les respecter, c'est aussi ne pas se respecter. éditeur