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Habiller en latin [Texte imprimé] : la traduction de vernaculaire en latin entre Moyen âge et Renaissance / études réunies par Françoise Fery-Hue et Fabio Zinelli

Secondary Author: Féry-Hue, Françoise, Editeur;Zinelli, Fabio, EditeurCorporate Author (Secondary): Institut de recherche et d'histoire des textes, France, Editeur;Savoirs et pratiques du Moyen âge au XIXe siècle, Paris, EditeurLanguage: français ; allemand ; anglais.Country: France.Publication: Paris : École des chartes, 2018Manufacture: 14-Condé-en-Normandie : Impr. CorletDescription: 1 vol. (443 p.) : ill. ; 24 cmISBN: 9782357231016.Series: Études et rencontres de l'École des chartes, 1289-7566, 52Dewey: 418.020 9, 23Classification: 400Abstract: Parmi les différentes formes empruntées par la traduction en tant que processus de transfert des idées et des savoirs constitués dès le Moyen Âge, la traduction vers le latin des œuvres nées vernaculaires apparaît aux XVe et XVIe siècles en pleine mutation. L'étude de cette véritable technique intellectuelle, souvent associée à la pratique du commentaire, doit tenir compte de facteurs multiples : l'essor d'une littérature originale dans les langues vernaculaires tardo-médiévales ; l'apparition du livre imprimé qui modifie considérablement la diffusion des œuvres ; les bouleversements économiques, politiques et religieux, la Réforme et la Contre-Réforme ayant utilisé de manière très différente le latin, langue de l'Église et langue des savoirs occidentaux. Quand la traduction des textes latins vers les locuteurs nationaux est bien connue, que représente le phénomène qui fait passer du vernaculaire au latin ? Au Moyen Âge déjà, ce phénomène relève autant de la pure « translation » que de l'adaptation. À la Renaissance, l'étude de la traduction vers le latin se révèle d'une richesse inattendue : des modalités de la diffusion des savoirs, jusqu'alors méconnues, apparaissent et tous les champs de la connaissance sont touchés. Examiner ces traductions « en sens inverse » revient à renouveler la lecture que les historiens font de la culture des XVe et XVIe siècles, à restituer des évolutions progressives et, au-delà des prétendues ruptures souvent avancées par l'historiographie, à mettre en évidence des contiguïtés culturelles profondes entre la culture médiévale et celle des premiers temps modernes..Subject - Topical Name: Littérature européenne -- Traductions latines | Traduction -- Renaissance | Traduction -- 16e siècle Subject - Form: Actes de congrès
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Book Bibliothèque Tamil Général Stacks 418.020 9 (Browse shelf(Opens below)) Available 1186805

Contributions issues d'une journée d'étude organisée à Paris les 6-7 avril 2016, par l'Institut de recherche et d'histoire des textes (IRHT, UPR 841 du CNRS) et l'École pratique des hautes études, section 4

Textes en français, allemand et anglais

Résumés en fin de vol.

Parmi les différentes formes empruntées par la traduction en tant que processus de transfert des idées et des savoirs constitués dès le Moyen Âge, la traduction vers le latin des œuvres nées vernaculaires apparaît aux XVe et XVIe siècles en pleine mutation. L'étude de cette véritable technique intellectuelle, souvent associée à la pratique du commentaire, doit tenir compte de facteurs multiples : l'essor d'une littérature originale dans les langues vernaculaires tardo-médiévales ; l'apparition du livre imprimé qui modifie considérablement la diffusion des œuvres ; les bouleversements économiques, politiques et religieux, la Réforme et la Contre-Réforme ayant utilisé de manière très différente le latin, langue de l'Église et langue des savoirs occidentaux. Quand la traduction des textes latins vers les locuteurs nationaux est bien connue, que représente le phénomène qui fait passer du vernaculaire au latin ? Au Moyen Âge déjà, ce phénomène relève autant de la pure « translation » que de l'adaptation. À la Renaissance, l'étude de la traduction vers le latin se révèle d'une richesse inattendue : des modalités de la diffusion des savoirs, jusqu'alors méconnues, apparaissent et tous les champs de la connaissance sont touchés. Examiner ces traductions « en sens inverse » revient à renouveler la lecture que les historiens font de la culture des XVe et XVIe siècles, à restituer des évolutions progressives et, au-delà des prétendues ruptures souvent avancées par l'historiographie, à mettre en évidence des contiguïtés culturelles profondes entre la culture médiévale et celle des premiers temps modernes. éditeur

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Version 24.11.02