Correspondance Alexandre Vialatte-Henri Pourrat : 1916-1959 / sous la direction de Dany Hadjadj, Tome 8, Vers les fruits du Congo ou le roman-mirage [Texte imprimé] : mars 1947-décembre 1951 / textes réunis, présentés et annotés par Agnès Spiquel et Alain Schaffner
Set Level: 37583507, Correspondance Alexandre Vialatte-Henri Pourrat, 8Language: français.Country: France.Publication: Clermont-Ferrand : Presses universitaires Blaise PascalCentre de recherche sur les littératures et la sociopoétique, CELIS, DL 2018Manufacture: 63-Clermont-Ferrand : Impr. ChaumeilDescription: 1 vol. (439 p.) : ill. en coul. ; 24 cmISBN: 9782845168145.Series: Écritures de l'intime, 2104-7146, cahier n° 25Dewey: 846.912 (oeuvre), 23Classification: 920Abstract: La sortie des « temps noirs » ne signifie pas, pour Henri Pourrat et Alexandre Vialatte, la fin des difficultés – bien au contraire. Les deux amis maintiennent le rythme élevé de leur correspondance : de 1947 à 1951, ils s'échangent quelque cent quatre-vingts lettres et cartes postales. Tout en menant à bien des ouvrages très divers, Pourrat se consacre de plus en plus au Trésor des Contes, pour lequel il aura à sa mort (1959) collecté et réécrit plus de mille contes. Vialatte, quant à lui, écrit (1947-1949) puis réécrit (1949-1951) son œuvre majeure : Les Fruits du Congo. Son ami l'exhorte constamment à finir son roman et à cesser de le faire reculer à l'horizon comme un mirage inaccessible. L'édition française étant en crise grave, l'un et l'autre rencontrent les pires difficultés pour se faire publier ; ils supportent mal que les interminables discussions avec leurs éditeurs empiètent sur le temps de l'écriture. Cependant, Pourrat, qui avait obtenu le Goncourt en 1941 pour Vent de Mars reçoit en 1951 le prix Louis Barthou de l'Académie Française pour l'ensemble de son œuvre. Vialatte obtient le prix Veillon pour Les Fruits du Congo à sa deuxième tentative en février 1950. Jusqu'à la publication chez Gallimard en septembre 1951, il retravaille constamment son volume, le modifie, le raccourcit. Il manque toutefois le Goncourt 1951 décerné à Julien Gracq pour Le Rivage des Syrtes. Ainsi s'achève pour Vialatte l'ère des fictions commencée dans les années 1920 ; trente ans plus tard, il a enfin réussi à écrire le roman- somme dont le mirage le hantait depuis sa jeunesse..Subject - Form: CorrespondanceBrowsing Bibliothèque Tamil shelves, Shelving location: Général Stacks Close shelf browser (Hides shelf browser)
846.912 (oeuvre) Lettres à Guillaume Apollinaire | 846.912 (oeuvre) Lettres de guerre, 1914-1918 | 846.912 (oeuvre) Correspondance 1902-1913 | 846.912 (oeuvre) Correspondance Alexandre Vialatte-Henri Pourrat, 1916-1959, mars 1947-décembre 1951 Tome 8 Vers les fruits du Congo ou le roman-mirage | 846.912 (oeuvre) Lettres à Colette | suivies de vingt-trois lettres à Juliette, 1903-1912 | 846.912 (oeuvre) Georges Pancol, lettres d'Indochine et de France | 846.912 (oeuvre) Lettres des temps fous, 1914-1918 |
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La sortie des « temps noirs » ne signifie pas, pour Henri Pourrat et Alexandre Vialatte, la fin des difficultés – bien au contraire. Les deux amis maintiennent le rythme élevé de leur correspondance : de 1947 à 1951, ils s'échangent quelque cent quatre-vingts lettres et cartes postales. Tout en menant à bien des ouvrages très divers, Pourrat se consacre de plus en plus au Trésor des Contes, pour lequel il aura à sa mort (1959) collecté et réécrit plus de mille contes. Vialatte, quant à lui, écrit (1947-1949) puis réécrit (1949-1951) son œuvre majeure : Les Fruits du Congo. Son ami l'exhorte constamment à finir son roman et à cesser de le faire reculer à l'horizon comme un mirage inaccessible. L'édition française étant en crise grave, l'un et l'autre rencontrent les pires difficultés pour se faire publier ; ils supportent mal que les interminables discussions avec leurs éditeurs empiètent sur le temps de l'écriture. Cependant, Pourrat, qui avait obtenu le Goncourt en 1941 pour Vent de Mars reçoit en 1951 le prix Louis Barthou de l'Académie Française pour l'ensemble de son œuvre. Vialatte obtient le prix Veillon pour Les Fruits du Congo à sa deuxième tentative en février 1950. Jusqu'à la publication chez Gallimard en septembre 1951, il retravaille constamment son volume, le modifie, le raccourcit. Il manque toutefois le Goncourt 1951 décerné à Julien Gracq pour Le Rivage des Syrtes. Ainsi s'achève pour Vialatte l'ère des fictions commencée dans les années 1920 ; trente ans plus tard, il a enfin réussi à écrire le roman- somme dont le mirage le hantait depuis sa jeunesse. éditeur
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