Antoine Roger, suliaçais d'origine, est très vite passionné par la photographie. Autodidacte, instruit de ses premières expériences, il découvre au fil du temps que son beau village n'égraine pas uniquement ses charmes dans des ruelles atypiques et par des pierres ancestrales. Celles-ci racontent l'histoire d'un site des bords de Rance, authentique et étonnant que la lumière dévoile changeante, éphémère et fantaisiste… Déjà Ian Horton, dans son ouvrage « Les pierres qui parlent » (éditions Yellow Concept - juillet 2012), avec ses seuls crayons de couleur n'a-t-il fait transparaître dans le détail des murs, des maisons et des ruelles le travail des tailleurs de pierre, celui des charpentiers et tout un artisanat local ? Antoine Roger a très vite été séduit par la faculté que possède le village de Saint-Suliac d'absorber toutes nuances de lumière. Nuances des matins clairs en été, reflets irisés de l'onde transfigurée en hiver, quand le soir saigne sur la Rance. On dirait que « l'heure tombe » explique Antoine… Ces instantanés d'exception, sur la mer et sur les champs, font parti du patrimoine de Saint-Suliac. Le petit bourg est tapi dans un méandre singulier de la Rance qui lui offre une résonance magique au son… à la lumière. éditeur