Corps pop [Texte imprimé] / sous la direction de Sébastien Hubier et Frédérique Toudoire-Surlapierre
Language: français.Country: France.Publication: Reims : Épure, éditions et presses universitaires de Reims, 2018Manufacture: 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet numériqueDescription: 1 vol. (398 p.) ; 21 cmISBN: 9782374960685.Dewey: 306.461 309, 23Classification: 300Abstract: Cet ouvrage cherche à saisir comment, depuis l'émergence de la société de consommation au mitan du XIXe siècle, on a appris à dire et à lire le corps ; ce qui ne laisse pas de dépendre des conceptions morales, esthétiques et sexuelles promues par nos sociétés d'abondance. C'est la pudeur et l'impudeur, mais aussi la violence qu'on s'est alors employé à étudier pour cerner la place du corps dans l'identité individuelle – elle-même multiple : administrative, professionnelle, sexuelle, sociale. Ainsi, on a moins défini le corps de l'individu comme une unité que comme un flux de relations. Enfin, on a cherché à comprendre les manières dont l'individu peut aujourd'hui mettre en scène son corps et, pour ce faire, on s'est intéressé aux détours de ces langages sociaux que composent le maintien ou l'apparence esthétique, aux conformations physiques et, surtout, à leurs significations sociales de virilité, de féminité ou de charme. Toutes ces questions, on se les est posées dans l'ensemble de la pop culture, plurielle, alternative et mainstream, commerciale et engagée, standardisée et subversive : littérature de grande diffusion (bandes dessinées, romans graphiques, romans de jeunesse, young adult fictions), cinéma de divertissement ou d'exploitation, séries télévisées, variety et reality shows, photographies, jeux vidéos, pop music, arts numériques, produits de consommation courante. On s'est également intéressé au body building, aux fictions fondées sur l'ingénierie génétique, à la mode du tatouage, du piercing ou de la chirurgie esthétique. Ou encore aux expériences psychotropes, à la pornographie, aux représentations du monstre, voire aux discours néo-hygiénistes. En définitive, on a voulu montrer comment et surtout pourquoi le corps est devenu un mythe, au sens où l'entendait Barthes : fabriqué par les médias et la publicité, il fait passer pour naturel ce qui est en réalité culturel, changeant ainsi des signes historiquement déterminés en vérité prétendument éternelle..Subject - Topical Name: Corps humain -- Dans les représentations sociales -- 1800- | Sociologie du corps -- 1800- | Culture populaire -- 1800- Subject - Form: Actes de congrèsItem type | Current library | Call number | Status | Barcode | |
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Book | Bibliothèque Tamil Général Stacks | 306.461 309 (Browse shelf(Opens below)) | Available | 1191154 |
Actes du colloque éponyme organisé par l'ILLE (EA 4363) à Mulhouse les 23-24 mars 2018
Notes bibliogr. et webliogr.
Cet ouvrage cherche à saisir comment, depuis l'émergence de la société de consommation au mitan du XIXe siècle, on a appris à dire et à lire le corps ; ce qui ne laisse pas de dépendre des conceptions morales, esthétiques et sexuelles promues par nos sociétés d'abondance. C'est la pudeur et l'impudeur, mais aussi la violence qu'on s'est alors employé à étudier pour cerner la place du corps dans l'identité individuelle – elle-même multiple : administrative, professionnelle, sexuelle, sociale. Ainsi, on a moins défini le corps de l'individu comme une unité que comme un flux de relations. Enfin, on a cherché à comprendre les manières dont l'individu peut aujourd'hui mettre en scène son corps et, pour ce faire, on s'est intéressé aux détours de ces langages sociaux que composent le maintien ou l'apparence esthétique, aux conformations physiques et, surtout, à leurs significations sociales de virilité, de féminité ou de charme. Toutes ces questions, on se les est posées dans l'ensemble de la pop culture, plurielle, alternative et mainstream, commerciale et engagée, standardisée et subversive : littérature de grande diffusion (bandes dessinées, romans graphiques, romans de jeunesse, young adult fictions), cinéma de divertissement ou d'exploitation, séries télévisées, variety et reality shows, photographies, jeux vidéos, pop music, arts numériques, produits de consommation courante. On s'est également intéressé au body building, aux fictions fondées sur l'ingénierie génétique, à la mode du tatouage, du piercing ou de la chirurgie esthétique. Ou encore aux expériences psychotropes, à la pornographie, aux représentations du monstre, voire aux discours néo-hygiénistes. En définitive, on a voulu montrer comment et surtout pourquoi le corps est devenu un mythe, au sens où l'entendait Barthes : fabriqué par les médias et la publicité, il fait passer pour naturel ce qui est en réalité culturel, changeant ainsi des signes historiquement déterminés en vérité prétendument éternelle. éditeur
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