Push the sky away [Texte imprimé] / [photographies de] Piotr Zbierski ; [texte de Eleonora Jedlińska]
Language: français.Country: France.Publication: [Roquevaire] : André Frère éditionsAssociation Ce qu'il nous reste à voir, 2016Manufacture: impr. aux États-UnisDescription: 1 vol. (non paginé [ca 230] p.) : ill. en coul. ; 29 cm + 3 dépl.ISBN: 9791092265538.Dewey: 779.092, 23Classification: 770Abstract: Les photographies de Piotr ne reflètent pas la réalité, elles sont plutôt une réaction à la réalité : apprivoisée et étrangère, répétitive et enfermée dans un seul phénomène, peuplée par d'anciens dieux détrônés et persécutée par les angoisses de la civilisation. Les photographies contiennent souvent des éléments imprévisibles. Nous reconnaissons et classons ces photos dans des catégories de notre propre mémoire l'image interne. Lorsque nous choisissons une image, nous savons qu'elle est en nous depuis la nuit des temps, plus ou moins consciente ; nous la portons en nous-mêmes comme l'héritage des générations : immensité des eaux, arbre, clair de lune, rayons du soleil, solitude, rire, tristesse, chemin, mort, amour, chagrin, cendres, ombre… – la portée universelle du sort humain et préhumain. L'image était précédée par le mystère, le culte, le mythe et l'expérience physique de l'espace et du temps immobile, un désir fondamental de l'homme. À l'instar du mythe, qui est un défi porté à la mortalité et qui sait arrêter le temps qui passe, notre image interne sait arrêter la mortalité, la nier. La réalité / l'irréalité du monde contemporain où se promène Piotr Zbierski est peuplée par les «cendres» des dieux et des religions déchus. L'endroit vu par le photographe, fixé sur la pellicule, devient un endroit qui accumule des histoires exceptionnelles, le registre de la mémoire de l'histoire qui comprend l'histoire de la vie de l'auteur, celle de ceux que nous voyons sur les photos et de nous tous. Ainsi on partage ses émerveillements, ses angoisses, ses fascinations, on est avec ses vivants et ses morts, on participe à la cérémonie du retour quasi archéologique à l'image gravée dans notre corps. Les photographies de Piotr paraissent placer leurs destinataires devant les tensions irrésolues du passé..Item type | Current library | Call number | Status | Barcode | |
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Book | Bibliothèque Tamil Général Stacks | 779.092 (Browse shelf(Opens below)) | Available | 1196998 |
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779.092 Stigmate | 779.092 Les métamorphoses de l'argentique | 779.092 Ron Amir, Quelque part dans le désert, [exposition, Paris, Musée d'art moderne de la Ville de Paris, 14 septembre-2 décembre 2018] | 779.092 Push the sky away | 779.092 Wilting point | 779.092 Escrituras | 779.092 Um dia seremos famosos |
Réunit : "Dream of white elephants" ; "Love has to be reinvented" ; "Stones were lost from the base"
Notes bibliogr.
3 dépliants décrivent et séparent les uns des autres les 3 cycles de la trilogie
Les photographies de Piotr ne reflètent pas la réalité, elles sont plutôt une réaction à la réalité : apprivoisée et étrangère, répétitive et enfermée dans un seul phénomène, peuplée par d'anciens dieux détrônés et persécutée par les angoisses de la civilisation. Les photographies contiennent souvent des éléments imprévisibles. Nous reconnaissons et classons ces photos dans des catégories de notre propre mémoire l'image interne. Lorsque nous choisissons une image, nous savons qu'elle est en nous depuis la nuit des temps, plus ou moins consciente ; nous la portons en nous-mêmes comme l'héritage des générations : immensité des eaux, arbre, clair de lune, rayons du soleil, solitude, rire, tristesse, chemin, mort, amour, chagrin, cendres, ombre… – la portée universelle du sort humain et préhumain. L'image était précédée par le mystère, le culte, le mythe et l'expérience physique de l'espace et du temps immobile, un désir fondamental de l'homme. À l'instar du mythe, qui est un défi porté à la mortalité et qui sait arrêter le temps qui passe, notre image interne sait arrêter la mortalité, la nier. La réalité / l'irréalité du monde contemporain où se promène Piotr Zbierski est peuplée par les «cendres» des dieux et des religions déchus. L'endroit vu par le photographe, fixé sur la pellicule, devient un endroit qui accumule des histoires exceptionnelles, le registre de la mémoire de l'histoire qui comprend l'histoire de la vie de l'auteur, celle de ceux que nous voyons sur les photos et de nous tous. Ainsi on partage ses émerveillements, ses angoisses, ses fascinations, on est avec ses vivants et ses morts, on participe à la cérémonie du retour quasi archéologique à l'image gravée dans notre corps. Les photographies de Piotr paraissent placer leurs destinataires devant les tensions irrésolues du passé. éditeur
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