Le danseur de la Chambre des pairs [Texte imprimé] : Edmond d'Alton-Shée, 1810-1874 / Jacques Jaubert
Language: français.Country: France.Publication: Paris : l'Ours, DL 2019Manufacture: 52-Langres : Impr. la ManufactureDescription: 1 vol. (149 p.) ; 24 cmISBN: 9782911518096.Dewey: 944.070 92, 23Classification: 920Abstract: Le danseur de la Chambre des pairs Edmond d'Alton-Shée (1810-1874) Défenseur des opprimés le jour, noceur endiablé la nuit, en compagnie de Musset, du prince de Belgiojoso ou du prince Waleski, le fils polonais de Napoléon, Edmond d'Alton-Shée est le premier d'une longue lignée de « dandys gauchistes ». Il est cité comme tel par Flaubert dans L'Éducation sentimentale, qui parlant d'un personnage écrit : « Le pharmacien le compara même à M. d'Alton-Shée qui, pair de France, défendait la cause du peuple ». Victor Hugo insiste : « Nous sommes vous et moi, les deux seuls pairs républicains ». D'Alton a suivi le déclin du régime de Louis-Philippe. Il est l'ami de Guizot, de Thiers avec lesquels il se brouille. Il est le seul pair à voter la mort pour Louis-Napoléon, coupable du coup d'état manqué de Boulogne. Il participe à la Révolution de 1848, se présente aux élections d'avril à l'Assemblée constituante.Avec son club, il mène campagne. Sans succès. Napoléon III ne manque pas de lui faire payer son vote. Il part alors à « Bucharest » soutenir la construction par la France des chemins de fer roumains. En confiant à son meilleur ami, le peintre-philosophe Paul Chenavard, sa trop jolie femme. Quelle imprudence ! Et Victor Hugo est également à l'affût… D'Alton a voulu se défendre en écrivant à la va-vite des pièces de théâtre qui lui ont valu des ennuis avec Paul de Musset, en rédigeant des Mémoire, où il est pudique sur ses frasques.Dans son éloge funèbre, son ami Gambetta déclare : « la démocratie n'a pas fait à d'Alton-Shée l'accueil confiant et fraternel auquel il avait droit ». Jacques Jaubert, journaliste honoraire, a travaillé au Figaro et à Lire.Il est l'auteur notamment de L'Académie épinglée (Sylvie Messinger), Une éducationchez les bons pères (Albin Michel) et Mademoiselle Clairon, comédienne du Roi (Fayard)..Subject - Personal Name: Alton-Shée Edmond d' Subject - Form: BiographiesItem type | Current library | Call number | Status | Barcode | |
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Book | Bibliothèque Tamil Général Stacks | 944.070 92 (Browse shelf(Opens below)) | Available | 1203777 |
OURS = Office universitaire de recherche socialiste
Bibliogr. p. 145-146
Le danseur de la Chambre des pairs Edmond d'Alton-Shée (1810-1874) Défenseur des opprimés le jour, noceur endiablé la nuit, en compagnie de Musset, du prince de Belgiojoso ou du prince Waleski, le fils polonais de Napoléon, Edmond d'Alton-Shée est le premier d'une longue lignée de « dandys gauchistes ». Il est cité comme tel par Flaubert dans L'Éducation sentimentale, qui parlant d'un personnage écrit : « Le pharmacien le compara même à M. d'Alton-Shée qui, pair de France, défendait la cause du peuple ». Victor Hugo insiste : « Nous sommes vous et moi, les deux seuls pairs républicains ». D'Alton a suivi le déclin du régime de Louis-Philippe. Il est l'ami de Guizot, de Thiers avec lesquels il se brouille. Il est le seul pair à voter la mort pour Louis-Napoléon, coupable du coup d'état manqué de Boulogne. Il participe à la Révolution de 1848, se présente aux élections d'avril à l'Assemblée constituante.Avec son club, il mène campagne. Sans succès. Napoléon III ne manque pas de lui faire payer son vote. Il part alors à « Bucharest » soutenir la construction par la France des chemins de fer roumains. En confiant à son meilleur ami, le peintre-philosophe Paul Chenavard, sa trop jolie femme. Quelle imprudence ! Et Victor Hugo est également à l'affût… D'Alton a voulu se défendre en écrivant à la va-vite des pièces de théâtre qui lui ont valu des ennuis avec Paul de Musset, en rédigeant des Mémoire, où il est pudique sur ses frasques.Dans son éloge funèbre, son ami Gambetta déclare : « la démocratie n'a pas fait à d'Alton-Shée l'accueil confiant et fraternel auquel il avait droit ». Jacques Jaubert, journaliste honoraire, a travaillé au Figaro et à Lire.Il est l'auteur notamment de L'Académie épinglée (Sylvie Messinger), Une éducationchez les bons pères (Albin Michel) et Mademoiselle Clairon, comédienne du Roi (Fayard). éditeur
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