Commentaire sur l'"Énéide" de Virgile, Livre IV [Texte imprimé] / Servius ; texte établi, traduit et commenté par Jean-Yves Guillaumin,...
Set Level: 42621433, Commentaire sur l'"Énéide" de Virgile, 4Uniform Title: 12106873Commentaire sur Virgile, français-latinLanguage: latin ; français ; of original work, latin.Country: France.Publication: Paris : les Belles lettres, 2019Manufacture: 58-Clamecy : Impr. LaballeryDescription: 1 vol. (LXXXVI-446 p., pagination double p. 1-262) ; 20 cmISBN: 9782251014821.Series: Collection des universités de France, Série latine, 422Dewey: 871.01 (critique), 23Classification: 800Abstract: Vers la fin du IVe s., un professeur nommé Servius, sur la vie duquel on ne sait rien de solide même s'il est mis en scène dans les Saturnales de Macrobe, commentait les œuvres de Virgile. Le livre IV de l'Énéide, qui est le plus court de cette épopée, fait l'objet d'un de ses commentaires les plus longs. C'est qu'il s'agit de Didon et d'Énée ; d'amour, de mariage et de séparation ; de la vie et de la mort, de religion et de philosophie ; des destinées de Rome aussi. Non pas que Servius affiche les préoccupations d'un profond philosophe : il fut longtemps considéré comme un « antiquaire », comprenons un amateur de détails d'érudition ancienne transmis à des fins seulement documentaires et scolaires ; et de ce point de vue on trouve chez lui, en effet, quantité de renseignements (religion, mythes, civilisation, histoire, littérature, linguistique, realia) qui sans lui seraient demeurés inconnus, et dont les spécialistes modernes ont fait leur miel ; c'est une bibliothèque fragmentaire caractéristique des centres d'intérêt de l'Antiquité tardive. Cependant, les exposés serviens laissent affleurer, sous un réel éclectisme, un système de références cohérent, organisé autour des valeurs et des opinions traditionnelles qui, dans le domaine de la morale, subsistent uniformément partagées (la castitas féminine, par exemple) dans le monde christianisé de l'Antiquité tardive ; par ailleurs, le même système servien porte au premier plan la vieille religion romaine comme un signe de résistance des intellectuels païens. S'agissant des deux personnages principaux, le commentaire, souvent conduit à propos d'Énée à la nuance et parfois à la contradiction, entend sauver sa pietas envers les dieux et envers Didon, ce qui n'est pas toujours facile, et semble, à l'égard de cette dernière, osciller entre la pitié et la condamnation..Item type | Current library | Call number | Status | Barcode | |
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Book | Bibliothèque Tamil Général Stacks | 871.01 (critique) (Browse shelf(Opens below)) | Available | 1211053 |
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Texte latin et trad. française en regard
Bibliogr. p. LXXIV-LXXXIV. Index
Vers la fin du IVe s., un professeur nommé Servius, sur la vie duquel on ne sait rien de solide même s'il est mis en scène dans les Saturnales de Macrobe, commentait les œuvres de Virgile. Le livre IV de l'Énéide, qui est le plus court de cette épopée, fait l'objet d'un de ses commentaires les plus longs. C'est qu'il s'agit de Didon et d'Énée ; d'amour, de mariage et de séparation ; de la vie et de la mort, de religion et de philosophie ; des destinées de Rome aussi. Non pas que Servius affiche les préoccupations d'un profond philosophe : il fut longtemps considéré comme un « antiquaire », comprenons un amateur de détails d'érudition ancienne transmis à des fins seulement documentaires et scolaires ; et de ce point de vue on trouve chez lui, en effet, quantité de renseignements (religion, mythes, civilisation, histoire, littérature, linguistique, realia) qui sans lui seraient demeurés inconnus, et dont les spécialistes modernes ont fait leur miel ; c'est une bibliothèque fragmentaire caractéristique des centres d'intérêt de l'Antiquité tardive. Cependant, les exposés serviens laissent affleurer, sous un réel éclectisme, un système de références cohérent, organisé autour des valeurs et des opinions traditionnelles qui, dans le domaine de la morale, subsistent uniformément partagées (la castitas féminine, par exemple) dans le monde christianisé de l'Antiquité tardive ; par ailleurs, le même système servien porte au premier plan la vieille religion romaine comme un signe de résistance des intellectuels païens. S'agissant des deux personnages principaux, le commentaire, souvent conduit à propos d'Énée à la nuance et parfois à la contradiction, entend sauver sa pietas envers les dieux et envers Didon, ce qui n'est pas toujours facile, et semble, à l'égard de cette dernière, osciller entre la pitié et la condamnation. éditeur
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