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Ōtsu-e [Texte imprimé] : peintures populaires du Japon : des imagiers du XVIIe siècle à Miró : [exposition, Paris, Maison de la culture du Japon, 24 avril-15 juin 2019] / [organisée en collaboration avec le Ōtsu city museum of history] ; [catalogue] sous la direction de Christophe Marquet

Secondary Author: Marquet, Christophe, 1965-...., Directeur de publicationCorporate Author (Secondary): Maison de la culture du Japon, Paris, Auteur;Ōtsu-shi rekishi hakubutsukan, AuteurUniform Conventional Heading: Exposition, Paris, Maison de la culture du Japon, 2019Language: français.Country: France.Publication: Paris : EFEO-École française d'Extrême-Orient, DL 2019Manufacture: 14-Condé-sur-Noireau : Impr. CorletDescription: 1 vol. (183 p.) : ill. en coul. ; 30 cmISBN: 9782855392516.Dewey: 759.952 0903074, 23Classification: 750Abstract: Dans le prolongement de l'année « Japonismes 2018 », la Maison de la culture du Japon à Paris présente « OTSU-E : peintures populaires du Japon », la première exposition organisée en Europe sur l'imagerie japonaise de l'époque d'Edo. Les Otsu-e ou « images d'Otsu » sont des peintures exécutées au pochoir, qui connurent une grande popularité tout au long de l'époque d'Edo, du début du XVIIe au milieu du XIXe siècle. Elles étaient vendues aux voyageurs et aux pèlerins qui empruntaient la route du Tokaido reliant Kyoto à Edo (aujourd'hui Tokyo), et dont la ville d'Otsu en est le premier relais. Les thèmes de ces peintures — au nombre d'environ cent vingt — furent d'abord religieux, avant d'évoluer vers des contenus satiriques ou moraux. Le répertoire le plus connu est composé d'une dizaine de sujets — comme le démon travesti en moine ou la jeune fille à la glycine — auxquels furent attribuées des vertus protectrices. De nombreux artistes du XIXe siècle, en particulier de l'école ukiyo-e, comme Kuniyoshi ou Kawanabe Kyosai, furent fascinés par cette imagerie et s'en inspirèrent, produisant des versions parodiques qui prolongent leur esprit humoristique. Ce n'est que dans les années 1920, sous l'impulsion du mouvement pour les arts populaires (mingei), que ces images d'Otsu furent redécouvertes, étudiées et miraculeusement préservées par le penseur Yanagi Muneyoshi (1889-1961). Les plus belles pièces de cette collection unique au monde, conservées au Japan Folk Crafts Museum, le musée qu'il fonda à Tokyo en 1936, sont montrées dans l'exposition. Les images d'Otsu sont loin de connaître en Occident la même renommée que les estampes ukiyo-e, qui leur sont contemporaines. Quelques précurseurs s'y intéressèrent néanmoins, comme l'anthropologue André Leroi-Gourhan ou des artistes, tels le sculpteur catalan Eudald Serra, Miró ou Picasso, dont plusieurs œuvres de leurs collections personnelles sont exposées. La simplification des formes, la liberté graphique, la naïvet.Subject - Topical Name: Imagerie populaire -- Japon -- Otsu (Japon) -- Histoire | Peinture -- Japon -- 1600-1868 (Époque d'Edo) | Mythologie japonaise -- Dans l'art Subject - Form: Catalogues d'exposition

Bibliogr. p. 179-181

Dans le prolongement de l'année « Japonismes 2018 », la Maison de la culture du Japon à Paris présente « OTSU-E : peintures populaires du Japon », la première exposition organisée en Europe sur l'imagerie japonaise de l'époque d'Edo. Les Otsu-e ou « images d'Otsu » sont des peintures exécutées au pochoir, qui connurent une grande popularité tout au long de l'époque d'Edo, du début du XVIIe au milieu du XIXe siècle. Elles étaient vendues aux voyageurs et aux pèlerins qui empruntaient la route du Tokaido reliant Kyoto à Edo (aujourd'hui Tokyo), et dont la ville d'Otsu en est le premier relais. Les thèmes de ces peintures — au nombre d'environ cent vingt — furent d'abord religieux, avant d'évoluer vers des contenus satiriques ou moraux. Le répertoire le plus connu est composé d'une dizaine de sujets — comme le démon travesti en moine ou la jeune fille à la glycine — auxquels furent attribuées des vertus protectrices. De nombreux artistes du XIXe siècle, en particulier de l'école ukiyo-e, comme Kuniyoshi ou Kawanabe Kyosai, furent fascinés par cette imagerie et s'en inspirèrent, produisant des versions parodiques qui prolongent leur esprit humoristique. Ce n'est que dans les années 1920, sous l'impulsion du mouvement pour les arts populaires (mingei), que ces images d'Otsu furent redécouvertes, étudiées et miraculeusement préservées par le penseur Yanagi Muneyoshi (1889-1961). Les plus belles pièces de cette collection unique au monde, conservées au Japan Folk Crafts Museum, le musée qu'il fonda à Tokyo en 1936, sont montrées dans l'exposition. Les images d'Otsu sont loin de connaître en Occident la même renommée que les estampes ukiyo-e, qui leur sont contemporaines. Quelques précurseurs s'y intéressèrent néanmoins, comme l'anthropologue André Leroi-Gourhan ou des artistes, tels le sculpteur catalan Eudald Serra, Miró ou Picasso, dont plusieurs œuvres de leurs collections personnelles sont exposées. La simplification des formes, la liberté graphique, la naïvet éditeur

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Version 24.11.02