La querelle de l'épiphénoménisme [Texte imprimé] : une présentation du débat entre Thomas Henry Huxley et William James / introduction et traduction, Hortense de Villaine
Translation of: a001000, On the hypothesis that animals are automota end its history • a002000, Are we automata ?Language: français.Country: France.Publication: Nanterre : Presses universitaires de Paris Nanterre, 2019Manufacture: Paris : Le Révérend impr.Description: 1 vol. (157 p.) ; 21 cmISBN: 9782840163466.Series: AlternativesDewey: 128.2, 23Classification: 100Abstract: Nous croyons que notre esprit dirige notre corps, et par là même nos choix et notre destin. Mais si on en croit les épiphénoménistes, qui défendent la thèse de l'inefficacité causale de l'esprit, tout cela pourrait s'avérer n'être qu'une douce illusion. Le scientifique Thomas Huxley a popularisé cette thèse au XIXe siècle, prenant appui sur les sciences du cerveau. Depuis, l'épiphénoménisme est resté une thèse sulfureuse, mais incontournable en philosophie de l'esprit. Ce volume permet, pour la première fois en français, de reconstituer l'origine du débat suscité par l'épiphénoménisme à partir du texte original de Huxley et de l'une de ses principales réponses. Huxley demande: dans un univers intégralement régi par des lois de causalité physico-chimiques, comment imaginer qu'un esprit invisible et immatériel pourrait agir sur la matière, c'est-à-dire sur notre cerveau ? Chaque action volontaire devrait lors être considérée comme une rupture ou suspension temporaire de la loi de causalité matérielle. Ou alors, c'est le cerveau qui dirige notre corps, et les décisions qui y sont prises arrivent à notre conscience dans un second temps, accompagnées de l'illusion d'un choix. Cette option, résolument déterministe et difficilement acceptable pour tout un chacun, s'impose comme étant la seule compatible avec les lois de la nature. Le philosophe William James n'accepte pas cette définition de l'humain comme automate, pourvu d'une conscience réduite au rôle de spectateur. Il entreprend ainsi de répondre à Huxley et propose une autre thèse, avec une conscience résolument agissante tout au long de l'évolution. La querelle de l'épiphénoménisme propose la traduction et la présentation de ces deux textes pionniers, aux enjeux toujours actuels..Subject - Topical Name: Esprit et corps | Philosophie de l'espritItem type | Current library | Call number | Status | Barcode | |
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Book | Bibliothèque Tamil Général Stacks | 128.2 (Browse shelf(Opens below)) | Available | 1267898 |
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Contient aussi : "Sur l'hypothèse selon laquelle les animaux sont des automates et l'histoire de cette hypothèse" / Thomas Henry Huxley, trad. de "On the hypothesis that animals are automota end its history", précédemment paru dans "The fortnightly, review", vol. XVI, 1874. "Sommes-nous des automates ?" / William James, trad. de "Are we automata ?", précédemment paru dans "In mind", vol. 4, n° 13, janvier 1879
Bibliogr. p. 155-157
Nous croyons que notre esprit dirige notre corps, et par là même nos choix et notre destin. Mais si on en croit les épiphénoménistes, qui défendent la thèse de l'inefficacité causale de l'esprit, tout cela pourrait s'avérer n'être qu'une douce illusion. Le scientifique Thomas Huxley a popularisé cette thèse au XIXe siècle, prenant appui sur les sciences du cerveau. Depuis, l'épiphénoménisme est resté une thèse sulfureuse, mais incontournable en philosophie de l'esprit. Ce volume permet, pour la première fois en français, de reconstituer l'origine du débat suscité par l'épiphénoménisme à partir du texte original de Huxley et de l'une de ses principales réponses. Huxley demande: dans un univers intégralement régi par des lois de causalité physico-chimiques, comment imaginer qu'un esprit invisible et immatériel pourrait agir sur la matière, c'est-à-dire sur notre cerveau ? Chaque action volontaire devrait lors être considérée comme une rupture ou suspension temporaire de la loi de causalité matérielle. Ou alors, c'est le cerveau qui dirige notre corps, et les décisions qui y sont prises arrivent à notre conscience dans un second temps, accompagnées de l'illusion d'un choix. Cette option, résolument déterministe et difficilement acceptable pour tout un chacun, s'impose comme étant la seule compatible avec les lois de la nature. Le philosophe William James n'accepte pas cette définition de l'humain comme automate, pourvu d'une conscience réduite au rôle de spectateur. Il entreprend ainsi de répondre à Huxley et propose une autre thèse, avec une conscience résolument agissante tout au long de l'évolution. La querelle de l'épiphénoménisme propose la traduction et la présentation de ces deux textes pionniers, aux enjeux toujours actuels. éditeur
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