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Mercaderes y redes mercantiles en la Península Ibérica [Texte imprimé] : siglos XV-XVIII / Manuel F. Fernández Chaves, Rafael M. Pérez García & Béatrice Perez, dir.

Secondary Author: Fernández Chaves, Manuel, 1978-...., Directeur de publication;Pérez García, Rafael M., 1975-...., Directeur de publication;Perez, Béatrice, 1970-...., Directeur de publicationLanguage: espagnol; castillan.Country: Portugal, Espagne, France.Publication: Lisboa : Cátedra Alberto BenvenisteSevilla : Editorial Universidad de SevillaParis : Éditions hispaniques, 2019Manufacture: 14-Condé-en-Normandie : Impr. Corlet numéricDescription: 1 vol. (369 p.) : ill. en coul. ; 24 cmISBN: 9782853551007; 978-84-472-2847-8.Series: Colección Historia y geografía, 361Dewey: 306.309 46, 23Classification: 940Abstract: Dans ce livre, les auteurs ont souhaité donner à voir la dimension plurielle des strates marchandes qui se côtoyaient dans la péninsule ibérique. Ils ont attaché une grande importance aux espaces péninsulaires et aux liens entretenus avec les Flandres, l'Italie, les îles atlantiques, l'Amérique. La nouveauté consiste en la volonté de faire coïncider des lignes historiographiques diverses, pour construire une histoire sociale à « ras des hommes », permettant de dévoiler un peu cette organisation complexe du commerce. Ce livre ne prétend pas à l'exhaustivité ; il est un jalon pour aller vers une nouvelle approche de certains thèmes tels les réseaux. Qu'est-ce que le commerce? Qu'est-ce que le réseau? Nous avons souhaité mettre en avant le postulat socio-anthropologique du négoce, et du réseau en tant qu'il est son idiosyncrasie. Les auteurs ont ainsi décliné, dans des espaces et des conjonctures diverses, la dimension anthropologique du commerce. Commercer c'est prévoir – c'est bien connu –, ce qui signifie circonscrire au plus juste le risque pour en annuler les effets. C'est pondérer avec précision l'incertitude en un chiffre qui, quelle que soit l'équation marchande, s'avèrera rentable. Commercer, c'est investir, et donc assembler des crédits dans des structures qui se pensent comme des paratonnerres de l'incertitude. Le « réseau » est le nom conceptuel de ces structures. Par ce terme-valise – pouvant être contesté s'il n'est pas bien défini –, nous avons voulu scruter, dans le négoce, non pas les mécanismes généraux d'expansion et de contraction des marchés, mais bien les structures profondes de la vie quotidienne d'une société de l'échange et de l'incertitude : les liens familiaux, les alliances, les parrainages, le liens de confiance et de réputation, les dépendances économiques, les rivalités et les âpres confrontations. En somme, ce que “l'on pourrait appeler d'un mot trop simple mais commode, l'économie moderne” (Gentil da Silva)..Subject - Topical Name: Commerçants -- Ibérique, Péninsule -- 14e siècle | Commerçants -- Ibérique, Péninsule -- 1500-1800 | Commerce -- Aspect social -- Ibérique, Péninsule -- 14e siècle | Commerce -- Aspect social -- Ibérique, Péninsule -- 1500-1800

Dans ce livre, les auteurs ont souhaité donner à voir la dimension plurielle des strates marchandes qui se côtoyaient dans la péninsule ibérique. Ils ont attaché une grande importance aux espaces péninsulaires et aux liens entretenus avec les Flandres, l'Italie, les îles atlantiques, l'Amérique. La nouveauté consiste en la volonté de faire coïncider des lignes historiographiques diverses, pour construire une histoire sociale à « ras des hommes », permettant de dévoiler un peu cette organisation complexe du commerce. Ce livre ne prétend pas à l'exhaustivité ; il est un jalon pour aller vers une nouvelle approche de certains thèmes tels les réseaux. Qu'est-ce que le commerce? Qu'est-ce que le réseau? Nous avons souhaité mettre en avant le postulat socio-anthropologique du négoce, et du réseau en tant qu'il est son idiosyncrasie. Les auteurs ont ainsi décliné, dans des espaces et des conjonctures diverses, la dimension anthropologique du commerce. Commercer c'est prévoir – c'est bien connu –, ce qui signifie circonscrire au plus juste le risque pour en annuler les effets. C'est pondérer avec précision l'incertitude en un chiffre qui, quelle que soit l'équation marchande, s'avèrera rentable. Commercer, c'est investir, et donc assembler des crédits dans des structures qui se pensent comme des paratonnerres de l'incertitude. Le « réseau » est le nom conceptuel de ces structures. Par ce terme-valise – pouvant être contesté s'il n'est pas bien défini –, nous avons voulu scruter, dans le négoce, non pas les mécanismes généraux d'expansion et de contraction des marchés, mais bien les structures profondes de la vie quotidienne d'une société de l'échange et de l'incertitude : les liens familiaux, les alliances, les parrainages, le liens de confiance et de réputation, les dépendances économiques, les rivalités et les âpres confrontations. En somme, ce que “l'on pourrait appeler d'un mot trop simple mais commode, l'économie moderne” (Gentil da Silva). éditeur

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Version 24.11.02