Raisons [Texte imprimé] : la question méta-éthique : autour de l'oeuvre de John Skorupski / [publié par le] Laboratoire interdisciplinaire de droit des médias et des mutations sociales LID2MS de l'Université d'Aix-Marseille ; Bruno Langlet et Jean-Maurice Monnoyer, dir.
Language: français.Country: France.Publication: Aix-en-Provence : Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2020Manufacture: 13-Aix-en-Provence : Service impr. Université d'Aix-MarseilleDescription: 1 vol. (174 p.) ; 25 cmISBN: 9782731411621.Series: Collection Inter-normesDewey: 128.33, 23Classification: 100Abstract: Quelle est la nature de ce que nous tenons pour des raisons de croire, de sentir, ou d'agir? Ces raisons se caractérisent par leur normativité implicite qui fait qu'elles nous apparaissent comme ce qu'il faut croire, sentir, ou faire. Malgré leur omniprésence dans notre existence, savoir ce que sont ces raisons ne va pas de soi : la question de leur nature n'est pas indépendante de l'épistémologie que nous avons, c'est-à-dire de la connaissance que nous en prenons. Si elles consistent dans des faits, ces derniers ne sont pas du même type que ceux du monde matériel : en ce sens, les raisons ne feraient pas partie du réel, bien qu'étant objectives et susceptibles d'être connues ; les jugements qui les impliquent seraient vrais ou faux. Cette thèse dite de « l'irréalisme cognitif » est celle de John Skorupski, l'auteur du monumental Domain of Reasons (Oxford, 2010), et d'autres contributions qui, dans le présent volume, en précisent les thèses. à la différence de Derek Parfit, skorupski développe l'argument original des « relations de raison ». Sans s'écarter de leur réalité intersubjective, il discute à ce propos de l'ontologie des raisons fondée sur la spontanéité de l'agent moral. Les textes de Pascal Engel, Isabelle Pariente-butterlin et Davide Fassio interrogent à leur tour l'épistémologie des normes. Tout revient à savoir s'il y a une unité des raisons ou s'il faut tracer une distinction forte entre les raisons « pratiques » et les raisons « théoriques ». Les raisons peuvent-elles ne pas dépendre de l'esprit et consister dans des faits ou des énoncés doués de sens – qu'est-ce que cela implique en pareil cas ? Si elles ne sont pas actuellement connues ou disponibles, le problème est de dire en quoi on peut encore les tenir pour des raisons..Subject - Personal Name: Skorupski John Subject - Topical Name: Raison Subject - Form: Actes de congrèsItem type | Current library | Call number | Status | Barcode | |
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Book | Bibliothèque Tamil Général Stacks | 128.33 (Browse shelf(Opens below)) | Available | 1283348 |
Textes issus de la première des Journées philosophiques de Gordes qui s'est tenue le 17 novembre 2016
Bibliogr. p. 167-174
Quelle est la nature de ce que nous tenons pour des raisons de croire, de sentir, ou d'agir? Ces raisons se caractérisent par leur normativité implicite qui fait qu'elles nous apparaissent comme ce qu'il faut croire, sentir, ou faire. Malgré leur omniprésence dans notre existence, savoir ce que sont ces raisons ne va pas de soi : la question de leur nature n'est pas indépendante de l'épistémologie que nous avons, c'est-à-dire de la connaissance que nous en prenons. Si elles consistent dans des faits, ces derniers ne sont pas du même type que ceux du monde matériel : en ce sens, les raisons ne feraient pas partie du réel, bien qu'étant objectives et susceptibles d'être connues ; les jugements qui les impliquent seraient vrais ou faux. Cette thèse dite de « l'irréalisme cognitif » est celle de John Skorupski, l'auteur du monumental Domain of Reasons (Oxford, 2010), et d'autres contributions qui, dans le présent volume, en précisent les thèses. à la différence de Derek Parfit, skorupski développe l'argument original des « relations de raison ». Sans s'écarter de leur réalité intersubjective, il discute à ce propos de l'ontologie des raisons fondée sur la spontanéité de l'agent moral. Les textes de Pascal Engel, Isabelle Pariente-butterlin et Davide Fassio interrogent à leur tour l'épistémologie des normes. Tout revient à savoir s'il y a une unité des raisons ou s'il faut tracer une distinction forte entre les raisons « pratiques » et les raisons « théoriques ». Les raisons peuvent-elles ne pas dépendre de l'esprit et consister dans des faits ou des énoncés doués de sens – qu'est-ce que cela implique en pareil cas ? Si elles ne sont pas actuellement connues ou disponibles, le problème est de dire en quoi on peut encore les tenir pour des raisons. éditeur
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