Sarcellopolis [Images animées] / Sébastien Daycard-Heid, Bertrand Dévé, réal., aut. ; France télévisions, commanditaire ; Xavier de Thoury, comp. ; Gilles Ouaki, François Pupponi, Michel Wieviorka... [et al.], participants
Language: français.Country: France.Distribution: [Paris] : France télévisions [producteur][Asnières-sur-Seine] : Yes sir films [producteur délégué]Copyright date: 2015Description: 1 fichier vidéo numérique (52 min) : coul. avec séquences n. et b., son.Dewey: 307.760 944367, 23Classification: 201Abstract: Sarcelles était un modèle du vivre ensemble. Après-guerre, la ville a connu un développement vertigineux, accueillant mal-logés et vagues migratoires. Autrefois symbole de mixité sociale et ethnique, elle laisse place aujourd'hui au communautarisme, dont les médias relayent images d'émeutes et de conflits. Face à la désillusion d'une utopie urbaine, rencontre avec ses habitants, commerçants, élus et hommes de foi : entre nostalgie et espoir. En moins de 20 ans, cette ville nouvelle de la banlieue nord parisienne a vu sa population multiplier par six, devenant le plus vaste programme d'habitat collectif de France. Aujourd'hui, Sarcelles compte 90 communautés pour 60 000 habitants. L'artiste photographe Gilles Ouaki, Sarcellois de la première heure se rappelle : "On n'avait qu'une seule envie, c'était de casser toutes les barrières pour pouvoir vivre ensemble." Certains se souviennent du centre culturel, berceau du rap français, fermé en 1995 pour cause d'amiante et jamais réouvert. La dégradation du bâti, laissé à l'abandon par les pouvoirs publics, a fait fuir les classes moyennes, laissant grandir le sentiment d'entre-soi social. Si, aujourd'hui, certaines barres ont été remplacées par des "résidences" aux sculptures pharaoniques et aux nombreux digicodes, et que des initiatives émergent pour recréer du lien, quelle identité pour une jeunesse tiraillée entre appartenance communautaire et citoyenneté républicaine ? (source : Romain Hecquet / Images de la culture).Subject - Topical Name: Vie en banlieue -- France -- Sarcelles (Val-d'Oise) -- 1990- | Grands ensembles -- Aspect social -- France -- Sarcelles (Val-d'Oise) -- 1990- Subject - Geographical Name: Sarcelles (Val-d'Oise) -- Histoire Subject - Form: Récits personnels | non fiction | document d'origine : diffusion à la télévisionItem type | Current library | Call number | Status | Barcode | |
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DVD | Bibliothèque Tamil Général Stacks | 307.760 944367 (Browse shelf(Opens below)) | Available | 1389367 |
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307.760 944367 Sarcellopolis | 307.760 944367 Sarcellopolis | 307.760 944367 Sarcellopolis | 307.760 944367 Sarcellopolis | 307.760 94439 Quartier dépeint, Haguenau, quartier Les Pins, portraits | 307.760 94458 Une cité aux mains fertiles, quand les habitants transforment leur quartier | 307.760 9446 Connaître et reconnaître les patrimoines métropolitains, [actes des deuxièmes Journées d'études] Des idées aux pratiques, [Bordeaux, 21-22 septembre 2017] |
Contient des images d'archives
Présenté au festival "Films and companies" 2017
Sarcelles était un modèle du vivre ensemble. Après-guerre, la ville a connu un développement vertigineux, accueillant mal-logés et vagues migratoires. Autrefois symbole de mixité sociale et ethnique, elle laisse place aujourd'hui au communautarisme, dont les médias relayent images d'émeutes et de conflits. Face à la désillusion d'une utopie urbaine, rencontre avec ses habitants, commerçants, élus et hommes de foi : entre nostalgie et espoir. En moins de 20 ans, cette ville nouvelle de la banlieue nord parisienne a vu sa population multiplier par six, devenant le plus vaste programme d'habitat collectif de France. Aujourd'hui, Sarcelles compte 90 communautés pour 60 000 habitants. L'artiste photographe Gilles Ouaki, Sarcellois de la première heure se rappelle : "On n'avait qu'une seule envie, c'était de casser toutes les barrières pour pouvoir vivre ensemble." Certains se souviennent du centre culturel, berceau du rap français, fermé en 1995 pour cause d'amiante et jamais réouvert. La dégradation du bâti, laissé à l'abandon par les pouvoirs publics, a fait fuir les classes moyennes, laissant grandir le sentiment d'entre-soi social. Si, aujourd'hui, certaines barres ont été remplacées par des "résidences" aux sculptures pharaoniques et aux nombreux digicodes, et que des initiatives émergent pour recréer du lien, quelle identité pour une jeunesse tiraillée entre appartenance communautaire et citoyenneté républicaine ? (source : Romain Hecquet / Images de la culture)
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