Document en version originale portugaise (Brésil) sous-titrée en français

Cop. : Airelles production : Vosges télévision : Elsa Deshors, 2016

"Les gens démunis ont inventé leur façon de vivre en squattant des zones vides". C'est ainsi que Martins, soixante-dix ans, parle des favelas. Venu de la province du Nordeste jusqu'à la ville de Rio De Janeiro à l'âge de vingt ans, il est resté vivre à la Rocinha, la plus grande favela de Rio. Il raconte les luttes des habitants, d'hier et d'aujourd'hui, pour conserver leur maison de bric et de broc. La mémoire collective se révèle dans le paysage urbain, cicatrices de bétons, bouche ouverte vomissant les égouts... Marcia, quant à elle, invente à plusieurs une nouvelle façon d'habiter : un chantier d'auto-construction qui réunit soixante-dix familles. Se battre pour améliorer les favelas ou pour en partir, la lutte pour se loger décemment est au centre des préoccupations de ces histoires citadines. Entre amour et désespoir, le film plonge au coeur des favelas. (source : film-documentaire.fr )

« Ce qui se construit petit à petit a de meilleures chances de durer » dit Martins. Depuis 37 ans il mène la lutte avec les habitants de Rocinha, pour l'assainissement dans cette favella de Rio de Janeiro (Brésil). Ensemble ils se battent contre les grands projets inutiles comme le téléphérique que le Gouvernement veut installer au dessus des quartiers pauvres et ils mettent en œuvre les projets communautaires. Marcia, commerçante ambulante, élevant seule sa fille, participe au chantier d'autoconstruction des 70 familles, depuis 14 ans, tous les dimanches et jours fériés, pour avoir un jour sa maison. La police dite de pacification maintient un climat de surveillance, les provocateurs viennent troubler les manifestations pacifiques des favellos qui revendiquent de vivre dignement. Et volent, les cerf-volants des enfants, les peines et les espoirs des habitants. éditeur