René Douillard, un poilu brouzilien [Texte imprimé] : [carnets de guerre] / [édités par l'] Association de sauvegarde du patrimoine brouzilien ; préface de Michel Leboeuf,...
Language: français.Country: France.Publication: Les Brouziles : Association de sauvegarde du patrimoine brouzilien, DL 2017Manufacture: 85-Mouilleron-le-Captif : Imprimerie yonnaiseDescription: 1 vol. (398 p.) : ill. ; 21 cmISBN: 9782956219002.Classification: 920Abstract: En 1914, Pierre Douillard qu'on avait pris pour habitude d'appeler René, de son 3ème prénom, avait 40 ans. Cultivateur aux côtés de Jeanne, son épouse, il exerce son métier avec passion, dans le village de la Valère aux Brouzils. Il est entouré de ses trois enfants, un garçon et deux filles : Maria 10 ans, Lucie 7 ans et Paul 3 ans. A l'heure de la mobilisation, c'est en Sergent que René part pour le front. De là il écrit aussi souvent que possible à sa famille. Des réponses lui parviennent tant bien que mal, mais sa femme n'à guère de temps à lui consacrer, tant elle est occupée par son labeur quotidien. C'est ainsi, qu'il s'adressera souvent à son aînée : « ma chère Maria, je ne reçois pas souvent de lettres de vous... Je sais que ta mère n'a pas trop le temps d'écrire, mais tu devrais le faire, ne serait-ce qu'un mot... fais son ouvrage pour qu'elle ait un peu de repos ». Il racontera également ses journées au front dans ses carnets de guerre, qu'il conservera et que sa famille est fière et heureuse de vous faire partager dans ce livre. Malgré la guerre, la foi de René reste inébranlable : « impossible d'aller à la messe car nous sommes cantonnés dans une ferme abandonnée à 2 kms du bourg ; il nous est défendu de sortir et nous n'avons pas de prêtre près de nous... » « … Demandons à la Sainte Vierge qu'elle nous vienne en aide ». Ce récit d'un poilu , qui a survécu à cette guerre, émeut et ne peut laisser indifférent. Thérèse Douillard, sa fille cadette naîtra le 11 juilllet 1918, fruit d'une permission agricole. René était un homme au grand coeur, aimé des siens, engagé dans la cité après sa démobilisation, en particulier au sein de la paroisse dont il était sacristain. C'est en se hâtant après son travail matinal à la ferme, alors qu'il était en retard pour aller sonner la messe qu'il fut écrasé par le portail de la grange au passage en force d'une vache. C'était le 17 novembre 1941, René avait 63 ans..Item type | Current library | Status | Barcode | |
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Book | Bibliothèque Tamil Général Stacks | Available | 1100443 |
Notice rédigée d'après la couv.
En 1914, Pierre Douillard qu'on avait pris pour habitude d'appeler René, de son 3ème prénom, avait 40 ans. Cultivateur aux côtés de Jeanne, son épouse, il exerce son métier avec passion, dans le village de la Valère aux Brouzils. Il est entouré de ses trois enfants, un garçon et deux filles : Maria 10 ans, Lucie 7 ans et Paul 3 ans. A l'heure de la mobilisation, c'est en Sergent que René part pour le front. De là il écrit aussi souvent que possible à sa famille. Des réponses lui parviennent tant bien que mal, mais sa femme n'à guère de temps à lui consacrer, tant elle est occupée par son labeur quotidien. C'est ainsi, qu'il s'adressera souvent à son aînée : « ma chère Maria, je ne reçois pas souvent de lettres de vous... Je sais que ta mère n'a pas trop le temps d'écrire, mais tu devrais le faire, ne serait-ce qu'un mot... fais son ouvrage pour qu'elle ait un peu de repos ». Il racontera également ses journées au front dans ses carnets de guerre, qu'il conservera et que sa famille est fière et heureuse de vous faire partager dans ce livre. Malgré la guerre, la foi de René reste inébranlable : « impossible d'aller à la messe car nous sommes cantonnés dans une ferme abandonnée à 2 kms du bourg ; il nous est défendu de sortir et nous n'avons pas de prêtre près de nous... » « … Demandons à la Sainte Vierge qu'elle nous vienne en aide ». Ce récit d'un poilu , qui a survécu à cette guerre, émeut et ne peut laisser indifférent. Thérèse Douillard, sa fille cadette naîtra le 11 juilllet 1918, fruit d'une permission agricole. René était un homme au grand coeur, aimé des siens, engagé dans la cité après sa démobilisation, en particulier au sein de la paroisse dont il était sacristain. C'est en se hâtant après son travail matinal à la ferme, alors qu'il était en retard pour aller sonner la messe qu'il fut écrasé par le portail de la grange au passage en force d'une vache. C'était le 17 novembre 1941, René avait 63 ans. éditeur
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