000 02331cam a2200349 4500
001 106183
003 http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45413937m
010 _a9782705694555
_bbr.
_d25 EUR
020 _aFR
_b01810438
021 _aFR
_bDLE-20171218-79805
073 0 _a9782705694555
090 _a106183
100 _a20171218d2017 m y0frey50 ba
101 0 _afre
102 _aFR
105 _a||||z 00|y|
106 _ar
181 0 _601
_ai
_bxxxe
181 _602
_ctxt
_2rdacontent
182 0 _601
_an
182 _602
_cn
_2rdamedia
200 1 _a˜La œchambre d'à côté
_bTexte imprimé
_ele décadrage absolu de Melville à Scorsese
_fMarie Gil
214 0 _aParis
_cHermann
_dimpr. 2017
214 3 _a91-Courtaboeuf
_cImpr. Acort Europe
215 _a1 vol. (250 p.)
_cill.
_d23 cm
330 _aLa chambre d'à côté est ce lieu où se déroule véritablement le récit et qui, dans certaines œuvres, reste inaccessible au lecteur. Relégué dans l'ailleurs, décadré, celui-ci demeure, jusqu'à la fin de l'histoire, ignorant : «Qu'est-ce qu'il s'est passé?», comme l'écrivait Deleuze à propos de James. Tel secret, tel personnage, existent-ils réellement? Pourquoi me raconte-t-on cette histoire ? Dans ces récits, le lieu du sens seul est désigné. La chambre d'à côté, métaphore ou figure, n'a qu'une valeur indiciaire : ce qu'elle désigne, c'est une dualité fondamentale de l'espace du monde, entre un ici vide et un ailleurs inaccessible – mais un ailleurs qui porte l'essence de toutes choses. Or n'est-ce pas le Réel même, défini comme l'irreprésentable, qui est ainsi désigné? Par cette figure du décadrage narratif, romanciers, cinéastes et peintres n'atteignent-ils pas l'essence de tout récit : signifier le réel véritable, qu'on appelle aussi l'immanence? Ce serait paradoxalement par la désignation de l'ailleurs que l'on atteindrait l'essence véritable de ce qui est là.
_2éditeur
606 _314444812
_aHors champ
_2rameau
606 _311931763
_aComposition (art)
_2rameau
676 _a700.1
_v23
686 _a700
_2Cadre de classement de la Bibliographie nationale française
700 _315821560
_oISNI0000000058869455
_aGil
_bMarie
_f19..-....
_cagrégée de lettres modernes
_4070
801 0 _aFR
_bFR-751131015
_c20171218
_gAFNOR
_hFRBNF454139370000000